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VICTOR SCHŒLCHER

 
Né le 22 juillet 1804, mort le 25 décembre 1893, Victor Schoelcher, dont la vie parcourut le XIXe siècle quasiment dans son entier, impliqua ses engagements, sa vie dans des luttes sociales déterminantes du XIXe siècle.
Issu d’une famille de fabricants de porcelaines de luxe installée à Paris depuis la fin du XVIIIe siècle, il était le deuxième des trois fils de Victoire Jacob et de Marc Schoelcher, originaire de Fessenheim en Alsace.
La fabrique que possédait Marc Schoelcher, rue du Faubourg Saint-Denis, et le magasin qu’il tenait boulevard des Italiens fournissaient une riche clientèle française et étrangère. Des services signés « Schelcher » (première forme orthographique du nom) puis « Schoelcher et Fils » figurent aujourd’hui encore dans les collections de musées et de cours européennes.
La maison « Schoelcher » exportait en fait dans le monde entier. Le jeune frère de Victor avait été envoyé par son père à La Réunion pour ouvrir une succursale. Quant à Victor, c’est vers les Amériques qu’il embarquait en 1828, après de courtes études secondaires, avec des caisses remplies de porcelaines à destination de clients des Etats-Unis et du Mexique.


En 1832, après la mort de son père qui l’avait associé à l’affaire, il liquidait bientôt le magasin, souhaitant se consacrer à une carrière de journaliste et de critique d’art. Depuis 1830 en effet, Schoelcher publiait dans 
L’Artiste, Le Temps et dans la Revue et Gazette musicale, des articles réguliers sur les Salons du Louvre, l’actualité du théâtre et des concerts parisiens.
Lorsqu’il quitta, en 1828, les milieux républicains et les cercles politiques et littéraires qu’il fréquentait à Paris, il embarquait pour un long séjour au Mexique, via les Etats-Unis – New York, la Nouvelle-Orléans – et Cuba.
A son retour, il s’affiliait à la franc-maçonnerie, adhérant aux loges les Amis de la Vérité puis la Clémente Amitié. Il choisit surtout de se consacrer à la description des sociétés coloniales qu’il venait de voir aux Amériques, s’initiant progressivement aux arguments développés par des abolitionnistes tels que Condorcet ou l’abbé Grégoire, prenant connaissance des engagements des antiesclavagistes britanniques et de l’action de leurs nombreux comités.

En 1840, deux ans après l’entrée en vigueur du décret d’émancipation des esclaves dans les colonies anglaises voté en 1833 et instaurant une émancipation dite « progressive » des esclaves, avec apprentissage obligatoire auprès de leurs maîtres, Schoelcher partait en mission d’étude aux Caraïbes. L’objectif était d’analyser la situation de l’esclavage dans les colonies où il sévissait encore – colonies françaises, danoises, néerlandaises, espagnoles – et de recueillir des arguments en faveur de la suppression de la servitude afin de convaincre, notamment, les parlementaires et le gouvernement français de l’urgence d’une mesure d’abolition. Il ramena de ce périple d’un an de multiples objets ethnographiques et les manuscrits de trois ouvrages déterminants, publiés dans l’année qui suivit son retour : 
Des colonies françaises.Abolition immédiate de l’esclavage (1842), Colonies étrangères et Haïti (2 volumes, 1842-1843).
Il avait en outre fait une moisson d’arguments pour convaincre ses contemporains de la nécessité d’abolir l’esclavage de manière « complète et immédiate » et non « progressive ». Ceci était nouveau pour lui-même d’une part, puisqu’il avait jusqu’alors dénoncé l’esclavage tout en préconisant une abolition lente et progressive, pour la
Société Française pour l’Abolition de l’Esclavage d’autre part qui, fondée en 1834, demandait jusqu’alors la plus grande prudence dans les éventuelles mesures de suppression de l’esclavage que prendrait le gouvernement.

Schoelcher partait ensuite vers la Méditerranée orientale où il souhaitait étudier l’esclavage musulman. Il séjourna en Egypte, en Turquie puis en Grèce. Dans 
L’Egypte en 1845, il dénonçait le sort des fellahs, comparable selon lui à celui des esclaves. En septembre 1847, il était au Sénégal et en Gambie, où il souhaitait étudier le sort des captifs en Afrique subsaharienne.
En 1848 il présidait la Commission d’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises qui prépara les décrets abolitionnistes du 27 avril. Schoelcher occupa les fonctions de sous-secrétaire d’Etat au sein du ministère de la Marine auprès de François Arago de mars à mai. 
Il milita par ailleurs pour la 
construction du régime républicain en France, pour l’application du suffrage universel et pour l’abolition de la peine de mort, pour lareconnaissance des droits civiques des femmes et pour l'élaboration d'un droit des enfants.
Représentant du peuple élu en Martinique (1848) et en Guadeloupe (1849-1850), où le schoelcherisme devint un mouvement politique, il fut contraint à un exil de dix-neuf ans à Londres sous le Second Empire. Rentré à Paris en 1870, il fut nommé colonel d’artillerie de la Garde nationale pendant la guerre franco-allemande.
Réélu en 1871 comme parlementaire en Martinique, il devint sénateur inamovible en 1875.

Pendant son exil à Londres, entre 1852 et 1870, il se fit connaître comme spécialiste incontesté de l'oeuvre du compositeur Georg Friedrich Händel dont il constitua une collection de manuscrits inestimable.

Auteur de nombreux ouvrages et articles sur les colonies françaises et étrangères, il publia notamment Colonies françaises: Abolition immédiate de l’esclavage, Colonies étrangères et Haïti, Histoire de l’esclavage pendant les deux dernières années. En 1857 paraissait à Londres une Vie de Haendel, compositeur dont il donna à la Bibliothèque du Conservatoire de Paris (actuel Département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France) l’exceptionnelle collection de manuscrits qu’il avait réunie. En 1889, son dernier ouvrage était consacré à une Vie de Toussaint Louverture,pour le centenaire de la Révolution française.

Il donna à de nombreux organismes des collections de livres et d’oeuvres d’art, permettant notamment l’ouverture d’un musée à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de la bibliothèque de Fort-de-France (Martinique) qui portent son nom.

 

Au-delà du mythe

Schoelcher mourut à Houilles (Yvelines) le 25 décembre 1893. Il entra au Panthéon le 20 mai 1949.Le mythe auquel le personnage Schoelcher et une partie de son action – dans le domaine colonial – donnèrent naissance fut utilisé à diverses reprises de la fin du XIXe siècle à nos jours. Les occasions ne manquèrent pas, en effet, d’invoquer la mémoire de l’abolitionniste républicain.

Il peut être utile d’en rappeler quelques-unes, telles que:


- l’ensemble du processus de colonisation lui-même, qui s’intensifia pendant le dernier tiers du XIXe siècle, provoquant un consensus dans l’opinion parlementaire et publique quant aux vertus de la conquête par le bulletin de vote, l’école, les promesses d’assimilation des droits civiques, de suffrage universel et d’ouverture de marchés inépuisables au commerce européen ;

- l’application de la loi de conscription dans colonies françaises en 1913 – l’impôt du sang, alors considéré comme l’un des résultats essentiels du principe d’assimilation - et l’enrôlement de milliers de soldats dans ces territoires à partir de la déclaration de guerre de juillet 1914. Un intéressant ex-voto dédié à Schoelcher à cette époque par des soldats guadeloupéens à la veille de leur départ pour le front européen est particulièrement probant.Il est conservé au musée Schoelcher de Pointe à Pitre. 

- le renforcement des liens coloniaux dans l’entre-deux-guerres, qui se traduisit notamment par une série de commémorations et de manifestations où le souvenir de Schoelcher en tant que symbole d’une réussite coloniale par l’assimilation, occupa une place de choix. Ainsi en fut-il de l’Exposition coloniale internationale de 1931 ou du Tricentenaire des Antilles et de la Guyane françaises en 1935.

En 1948 on rendait hommage, à l’occasion du centenaire de l’abolition de l’esclavage, à la République et à l’abolitionniste Schoelcher. Son nom avait été invoqué, en fait, depuis le second conflit mondial comme symbole dont se réclamèrent avec une même ardeur, tant le gouvernement de Vichy que ses opposants.
La célébration de la Saint-Victor qui donna lieu à partir de 1914 à des manifestations spécifiques dans les colonies des Caraïbes (à la suite de l’arrêté du Gouverneur Merwart en Guadeloupe), fut utilisée par le gouvernement colonial du régime de Vichy en tant que symbole d’attachement à la patrie.
Par ailleurs, le texte de « 
Ralliement des Antilles françaises au Comité français de la Libération nationale » du 14 juillet 1943 célébrait l’engagement dans les Forces Françaises Libres, l’inauguration du Musée de la libération nationale et la « délivrance des îles » en même temps que l’anniversaire de Schoelcher.
Aimé Césaire, qui avait estimé en 1945 que « 
toute la Conférence de Brazzaville (était) déjà dans Victor Schoelcher » (1) , se référait aux Principes de 1789 et au Schoelcher de 1848 pour engager ses collègues députés, en février-mars 1946, à voter la loi dite de départementalisation des colonies (2). Au lendemain de ce vote, le mythe politique schoelcherien et l’amnésie collective atteignaient, de manière relativement paradoxale, leur apogée. C’est encore en invoquant Schoelcher que certains députés coloniaux déploraient dans les années qui suivirent la non application de la loi d’assimilation politique et sociale des nouveaux départements.

Aimé Césaire reconnaissait surtout à Schoelcher le mérite de l’« actualité ». Il interpellait ainsi les auditeurs d’un discours prononcé à la Sorbonne en 1948 : « 
Méditons quelques-unes des phrases les plus vigoureuses de cet homme admirable, dont il serait vain de commémorer la mémoire, si l’on n’était décidé à imiter sa politique » (3) .

Ainsi se confirmait un processus de personnification d’un ensemble pourtant complexe d’événements, de réduction, de simplification historique, qui transformait la commémoration de 1948 en un devoir – réducteur et bien simpliste... - de reconnaissance des populations coloniales à l’égard de la République et de Schoelcher
.

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(1) - Dans "Hommage à Victor Schoelcher", in Tropiques, Fort de France, Martinique, 1945, pp.229-235 
(2) - Cf. les comptes rendus des discours et débats parlementaires, Journal officiel, février-mars 1946
(3) - Discours d'A. Césaire à la Sorbonne, 1948, p.28

 

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