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Aimé Césaire : Cahier d'un retour au pays natal / Aimé Césaire
Musique audio
Edité par Universal Music France S.a. Paris - 2008
Petit matin 1. Au bout du petit matin, va t'en lui disais-je.... Au bout du petit matin, l'extrême. Au bout du petit matin, sur cette plus fragile. Petit matin 2. Et dans cette ville inerte. Au bout... cette ville. Au bout du petit matin, le morne famélique. Un mot, un seul mot. Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite. Une route bossuée. Au bout du petit matin, ce plus essentiel pays. Il s'était annoncé d'abord Noël. Une petite église. Arrivé au sommet de son ascension. Cloches, la pluie (Les). Au bout du petit matin, cette ville plate. Vie prostrée (La). Au bout du petit matin, une autre petite maison. Rue Paille (La). Comme il y a des hommes-hyènes. Je retrouverais le secret. J'aurai des mots assez vastes. Partir, mon coeur bruissait. Non pas cette vie, cette mort. Encore une objection. Ce qui est à moi. Toussaint Louverture. Gonflements de nuits. Des mots ? Ah oui des mots !. Je déclare mes crimes. Voum rooh oh. Nous chantons les fleurs vénéneuses. Des mots de sang frais. Et maintenant un dernier zut. Dans ma mémoire. Et mitraille de barils. Nègres sont tous les mêmes (Les). Par un inattendue. Non, nous n'avons jamais été. Et ce pays cria. Rien ne put nous insurger. Grand comme un pongo. Comique et laid. Alors, nous étant tels. Ceux qui m'ont inventé. Ecoutez le monde blanc. Donnez-moi la foi sauvage. Faites de moi l'exécuteur. Voici avancer (La). Au bout du petit matin, ma prière virile. J'accepte, j'accepte. Ils cicatrices des eaux. Debout maintenant. Je tiens maintenant le sens de l'ordalie. Blancs disent (Les). Négrier craque de toute part (Le). Et elle est debout. Et maintenant pourrissent nos flocs. A moi mes danses.
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