0 avis
COURTRAI DITE DES ÉPERONS D'OR (BATAILLE DE)
Article numérique
Edité par Encyclopædia Universalis - 2009
En mai 1300, Guy de Dampierre, comte de Flandre et allié du roi d'Angleterre Édouard 1er, est emmené en captivité par les Français et son domaine est annexé au royaume de France. Mais ses partisans, les Liebaarts (du « léopard » porté sur le blason des Flandres), opposés à la minorité patricienne des Leliaarts (des fleurs de lys des armes de France) se rebellent. À la suite du massacre de soldats français à Bruges (« Mâtines de Bruges » le 18 mai 1302), Philippe IV le Bel dépêche Robert II d'Artois à la tête d'une armée pour secourir la garnison de Courtrai. L'armée française compte alors 6 500 hommes : 2 500 chevaliers, 1 000 arbalétriers et 3 000 autres éléments d'infanterie légère. Face à elle, les Flamands disposent de 9 000 combattants : quelque 400 nobles et une piétaille de milices communales, d'artisans et de paysans.La bataille se déroule le 11 juillet 1302, dans la boue de la plaine de Groeninghe, pendant près de trois heures. Grâce à leurs lances et leurs goedendags (long bâton